Véritable « pastis franc-comtois », le Pontarlier n’est pourtant en aucun cas une copie régionale de la célèbre boisson anisée, comme il en existe dans certaines régions. Au départ, c’est en 1921 que Armand Guy va créer le Pontarlier-Anis (marque déposée). Aussitôt adopté par les consommateurs comtois, il va prendre le petit nom de « Pont », très usité aujourd’hui.

=> nos recettes à base de Pontarlier

Le Pontarlier constitue donc de nos jours une tradition gastronomique franc-comtoise, qui entre dans la composition de nombreux cocktails et recettes de cuisine. Sa consommation la plus courante se fait, comme pour son cousin marseillais, additionné d’eau et de glaçons.

Choisir son Pontarlier

D’autres fabricants que la distillerie Guy proposent cet alcool, sans pouvoir toutefois le nommer Pontarlier-Anis. Ainsi, deux concurrents principaux (Guy et Pernot) se disputent le marché de cette boisson traditionnelle comtoise. Loin de nous l’idée de juger entre les deux. On peut juste rappeler l’antériorité d’Armand Guy.

Pontarlier Anis

Ce qui est plus intéressant, en revanche, ce sont les différentes variétés de « Pont » proposées par ces distilleries. Il en existe en fait deux :
– le Ponsec ou Vieux-Pontarlier, légèrement sucré, traditionnellement signalé par une étiquette jaune ;
– le Pontarlier-Anis à l’ancienne ou Pont sans sucre, traditionnellement signalé par une étiquette jaune.
A noter qu’Armand Guy propose également une version « historique », limitée à 40%vol (contre 45 habituellement).

Pour choisir entre ces variétés, tout est d’abord une question de goût. Pour la cuisine, tout dépendra de votre volonté de sucrer (légèrement) le plat, ou pas. Pour les cocktails, préférez le Pont bleu si vous additionnez une boisson particulièrement sucrée.

En savoir plus

Pour en savoir plus sur les produits des deux principaux producteurs, nous mettons à votre disposition ces liens vers leurs sites officiels respectifs.

=> distillerie Armand Guy
=> distillerie Emile Pernot